Wednesday, February 4, 2009

Australia

Vendredi soir, Phil et moi avons bravé le froid et l’obscurité et sommes allés voir Australia au cinéma. Enfin, ‘cinéma’, c’est un bien grand mot. En Ecosse, on habitait en plein centre culturel d’Edimbourg. On pouvait aller, à pied, a non moins de CINQ cinémas! En fait, pour ceux qui sont venus nous voir, vous savez qu’un de ces cinémas, le Cameo, était en fait l’extension de notre appart. On y allait en chaussons! (Ah, de me rappeler de notre petite vie écossaise m’apporte un petit pincement au cœur). Enfin, tout ça pour dire que nous sommes devenus des experts en architecture et design de cinémas. Et le cinéma de vendredi dernier défi toute architecture et design connus des communs mortels. C’est en fait une église recyclée qui fait office à la fois d’espace culturel, de salle des fêtes, de centre d’exposition et bien sur de cinéma. Et pour y accéder, il faut d’abord traverser le cimetière. C’est en fait très bucolique et apporte un charme supplémentaire à notre nouvelle vie de campagne. Et a cerise sur le cake, c’était la tasse de the, qu’on nous sert dans un mug et qu’on peut boire en regardant le film. Ceux qui nous connaissent bien savent que notre drogue tient en effet dans un mug et se boit avec un nuage de lait.

Il y a quelques mois de ca, vous vous souviendrez peut-être, nous avions été dans un autre cinéma qui défiait toutes lois de l’architecture cinématographe ! C’était à Darwin, tout au nord de l’Australie, ça s’appelait le deckchair cinema, parce qu’on était installé dans des chaises longues, et c’était en plein air. Le film que nous y avions vu était sans intérêt, et pourtant, l’expérience reste inoubliable. Ceci à cause des possums qui se faufilaient entre les transats, à la recherche d’un pop corn égaré. Ceux-là, on n’est pas prêt de les oublier (surtout que j’embêtais tout le monde assis à côté de nous, avec mon flash. La présence de ces marsupiaux aux yeux diaboliques me captivait bien plus que le film dont j’ai déjà oublié le nom. Celui-ci était particulièrement téméraire).

Malgré le manque distinct de marsupiaux dans l’église/cinéma, on a adoré le film. Fans de Baz Lurhmann, on n’a pas été déçu. Et puis aussi, ça se passe en Australie. Chaque scène nous apportait un souvenir différent de notre aventure. Surtout celles ou on y voit le cinéma à Darwin dont je viens de parler. Et pour les filles, y a Hugh Jackman, qui ne gâche en rien le film!

J’ai quitté la salle en larmes, moins à cause de l’histoire qu’à cause de tout ce que ça a remué dans ma petite tête.


Allez, encore une petite pour la route.


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