Saturday, June 28, 2008

Un lit, un vrai....


(Le poste qui suit ne presente aucun attrait esthetique et je presente d'avance mes excuses pour profiter de cette opportunite de le ponctuer de photos-qui-n'ont-rien-a-voir mais que je voulais publier un jour ou l'autre quand meme. Desolee si ca fait un peu confus)


Oh que ca fait du bien de dormir dans un vrai lit.
En fait, c’est pas vraiment le vrai lit qui fait du bien (parce qu’en fait, notre matelas gonflable est très confortable), mais c’est le fait que ce vrai lit est situé de manière très Feng Shui dans une vraie chambre.
C’est ca le luxe !


Cela fait maintenant 3 jours que nous vivons chez Seva, une australienne qui vit a 20 minutes au Sud de Cairns, dans une charmante petite maison qu’elle a, plus ou moins, construit elle-même. Parce que la maison n’est pas complètement terminée, Seva accueille des volontaires chez elle, qu’elle nourrit et loge en échange de quelques heures de travaux par jour. C’est un système assez répandu dans le pays, et certainement un système qui nous convient parfaitement en ce moment.
Et oui, les temps sont durs… La dernière fois que nous sommes allés vérifier le solde de notre compte bancaire sur internet, le choc fut imminent. Presque la crise cardiaque.
Bon, j’exagère un chouillat, c’est quand même pas la famine de la pomme-de-terre, il nous reste quelques Louis d’or pour satisfaire nos envies de réglisse a la fraise (Mmmm) mais c’est pas non plus la ruée vers l’or.
C’est d’ailleurs cette mini-crise cardiaque qui nous a fait butter contre la dure réalité qui suit.
Travailler ! (Oh, la, la…)
Sans rire, je suis en fait très contente à l’idée de retourner dans une salle de classe. Et Philip, lui, est enchanté à l’idée de retourner dans des maisons ou l’origine des odeurs nauséabondes sont fort douteuses.
Nous croisons donc les doigts en espérant que cela nous donnera le coup de pouce qu’il faut aux administrations australiennes pour nous donner la nécessaire ‘blue card’. C’est la carte qu’il nous faut pour travailler en contact avec les enfants, et malheureusement, ce n’est pas une carte facile a obtenir. J’ai parfois l’impression d’être dans la maison des fous des Douze Travaux d’Astérix.
Si jamais on arrive pas a obtenir cette carte a temps, il nous faudra travailler dans un bar/restaurant/café, ou malheureusement, le salaire est bien moindre. Je suis aussi bien sur très curieuse de voir comment le système éducatif australien fonctionne.
Surtout depuis mon petit avant-gout de l’autre jour….
Il s’avère que Seva, notre hôte, est aussi enseignante (art plastique en collège et lycée). Le soir même ou nous sommes arrives, Seva m’a invite a venir passer la journée dans son école le lendemain. J’ai bien sur sauté sur l’occas, d’autant plus qu’elle me promit d’essayer d’arranger une petite visite de l’école primaire adjointe.
Ben, j’ai pas été déçu du voyage parce que j’ai finalement passé la journée entière en école primaire, et pas juste pour une visite guidée puisque je me suis retrouvée à enseigner la poésie a une classe de CM1 ! Il s’avère que ce jour-la, un nombre supérieur a la moyenne d’enseignants étaient absents et que je tombais pile poil !
Et la ‘blue card’, je vous entends dire. Faut croire qu’au niveau de la terre, c’est pas si obligatoire que ca. Dommage que ceux qui travaillent dans les bureaux, là-haut, ne sont pas d’accord. Ils sont si haut qu’ils ne voient rien de ce qui se trame chez les vrais gens.
Bref, ce fut une super expérience, et je souhaite de tout mon cœur que l’on pourra travailler ici avant de continuer nos aventures.

PS: Comme vous avez pu remarquer, je n'ai pu publier qu'une seule de mes photos-qui-n'ont-rien-a-voir. C'est l'ordinateur qui refuse d'en telecharger plus, je sais pas pourquoi. Pas la peine de deprimer cependant, j'arriverai bien a les fourrer quand meme un jour ou l'autre.

No comments: